paroles, textes et autres
COTTON TAIL
(musique D.Ellington, paroles G. Dojat)
Tom est un beau garçon
Doté d’un corps d’Apollon
Tout en lui donne à penser
Que nature l’a très bien achevé
Tom est un bon garçon
Au cœur bourré d’émotion
Tout en lui semble donner
A la vie l’occasion de chanter
(pont : chorus)
Tom aurait ses raisons
De croire (en) sa bénédiction
S’il n’était né par hasard
Enfant noir dans un champ de coton
Falling Grace
(musique S.Swallow paroles G. Dojat)
Quand dans ma vie
La pluie
Pénètre en moi
Fraye son passage et l’orage teint
Mon âme en gris
Et si l’envie
D’être mon propre ennemi
M’a tout(e) empli(e)
Je sais
Qu’il n’est pas d’issue plus belle
Que tromper la mort
Contre ton corps
Un arc en ciel
En mon cœur
(1°fois)
Me sourit
(coda)
Me fait croire au bonheur
FOUR
(musique M.Davis, paroles G. Dojat)
A nous deux
C’est parti
Ce clocheux
Ce maudit
Caractère
Pour un oui
Pour un non
Qui fait ding
Qui fait dong
C’est l’enfer
Mais qui ma donné
Un Quasimodo pareil
Qui crois malin
De carillonner
Dès le lever du soleil
Tous les matins
C’est pas dit
Pour le coup
Que mes nuits
Soient sous l’joug
D’un sonneur
Toi l’affreux
Du clocher
Je vais te
Décrocher
N’aie pas peur
Maintenant qu’enfin
Mes yeux sont grands ouverts
Je vois très bien
Que ce carillon
Ne vient que de mon
Réveil matin
HONEYSUCKLE ROSE
(musique F.Wallers, paroles G. Dojat)
Toi t’es bien tranquille
(Dans) tes habits de ville
Et ta belle automobile
Mais un jour faudrait que t’oses
T’habiller en rose
Sûr que t’es le King
Dans ton beau smoking
Mais c’est pas c’qui m’met le swing
Moi je voudrais bien que t’oses
T’habiller en rose
Moi comme nana
J’ai des dessous fait pour ça
Des trucs qui glissent
Qu’attirent les mains sur mes cuisses
Toi dans ton costard
Qu’il soit bleu ou noir
On peux dire que t’es pénard
Mais un jour faudrait que t’oses
(turnaround)
T’habiller un peu en rose
Si tu veux des choses
(break)
Sinon tu peux toujours aller te rhabiller
La terre
(G. Dojat)
Y avait d’la neige au d’sus d’la ville
Un grand cachet d’aspirine
Pour la terre qu’était sous la ville
Qu’avait l’gris des hommes dans la tête
Elle voulait qu’ils s’ tiennent tranquille
Depuis le temps qu’ils la piétinent
Qu’ils la camionnent l’automobilent
Qu’ils lui métrottent dans la tête
Alors les nuages ses amis
Infirmiers dans les cas d’urgence
Ont jeté des plumes de silence
Le calme blanc c’est plus joli
Oui mais les hommes faut-y être bête
Voyant la ville bien lavée
Se sont mis à chasse-neiger
A lui racler très fort la tête
Et la terre qu’est bien trop gentille
N’a soufflé mot pas un volcan
Pas même de tête un tremblement
Malgré le bruit de leurs chenilles
Oui mais la terre sans sa casquette
A pris un grand froid sur son crâne
Qu’ils avaient trop raclé ces ânes
Et s’est mise à geler d’la tête
Les hommes qui sont bien moins fiers
Que les mouches sur un crâne lisse
Ne purent empêcher que la glisse
Les mettent les quatre fers en l’air
Et les nuages au firmament
Voyant les hommes le cul en l’air
Rirent tellement qu’ils en pleurèrent
De grosses larmes d’un beau blanc
Et les enfants les tout-petits
Des larmes firent de grosses pommes
Et les jetèrent sur les hommes
En poussant de touts petits cris
La terre juste que de sentir
Ces petits doigts la chatouiller
Ces petits doigts la gratouiller
Parti d’un grand éclat de rire
Ca lui a fait tellement chaud
D’avoir ainsi tellement ri
Que la glace d’un seul coup fondit
Et avec elle tous ses maux
C’est pourquoi à tous les hivers
Au moindre flocon les enfants
Jettent des boules aux passants
C’est pour mieux chatouiller la terre
Terre damnée
( G. Dojat)
Pauvre terre damnée
En Méditerranée
Qu’on fait nos aînés
Pour qu’elle soit malmenée
Au nom de Mahomet
Mignonne d’Alger allons voir
Si comme la rose du soir
Tu peux te dévoiler
Si tu peux livrer au soleil
Tes charmes sans pareil
Ta grâce et ta beauté
En Méditerranée
(refrain)
Tant de poètes ont chanté
Tes rives enchantées
Qu’on ne peut qu’être amer
De les savoir pestiférées
Savoir qu’elles ont contaminé
Les bords de la mer
Méditerranée
(refrain)
Et s’il est besoin d’un chemin
Pour un oriental africain
Inspiré de l’éther
Il n’est au plus profond des cieux
Ni aucun œil ni aucun dieu
A qui l’ont doit la guerre
En Méditerranée
(refrain)
THE DUKE
(musique D.Brubeck, paroles G. Dojat)
Si la sol mi ré si sol la
Je n’aurais jamais cru cela
Que quelques notes ou quelques clés
Portaient toute l’humanité
B A G E D B G A (accent anglais)
Selon l’émotion qu’on y met
On fait le fado ou le blues
Avec les mêmes anacrouses
Si dorée ou bien si noire
De la fête au désespoir
La musique est un piège
Pour ceux qui n’y voient que solfège
Si la sol mi ré si sol la
En regardant derrière cela
J’ai senti fa do mi fa ré
Ce que le jazz m’apporterait
CHARLY
(Musique P. Foudon, paroles G. Dojat)
Il était une terre sauvage
Nourrissant nombre de bois alentour
Sur cette terre l’était un village
Qui coulait de beaux jours
On l’aurait dit du fond des âges
Tant le temps prenait le temps d’être court
La vie semblait être le présage
D’un éternel séjour
Mais un homme possédait
Le secret de la vie
Car cet homme détenait
Pour la terre un outil
De sa pelle il creusait
Les grands trous où les hommes oubliaient
Leur vie
Connaissant la moindre parcelle
Que la terre pouvait offrir à sa pelle
Il a creusé bien haut vers le ciel
Sa demeure éternelle
FLO
(Musique Fred Bertrand, paroles G. Dojat)
Comme l’eau
Pleure en automne
Coule et se donne
A l’eau
Je donnerai mes mots
Je donnerai mes notes en flots
Comme l’eau tonne
Je gronde mais ne détonne
Et mots après mots
Je me donne aux flots
Comme l’eau
Goutte et résonne
Quand elle se donne à l’eau
Je goûte mes consonnes
Je goûte le son de mes mots
Comme l’eau forme
Des fleuves qui s’abandonnent
Au grand océan
Je me donne aux flots
IL PLEUT SUR LA VILLE
(G. Dojat)
Il pleut sur la ville
Mais il rit dans mon cœur
Quelle drôle de turbulence
De l’avis d’avril
J’ai le mai de bonne heure
Et si c’est en avance
Je le sais
Du vent mauvais
Qui n’attend que le soleil
Pour se mettre en sommeil
Alors dépêchez vous
Donnez lui de vous
Balancez vous
Balancez vous
(bis)
Le frimas fragile
S’étend de sa langueur
Quelle drôle de pénétrance
De ma langue habile
J’en goûte les couleurs
Et si c’est en avance
Je le sais
De l’air qui naît
Qui n’attend que les merveilles
Du printemps qui sommeille
Alors dépêchez vous
Donnez lui de vous
Balancez vous
Balancez vous
(bis)
Moments favoris (my favourite things)
Quelques accords, un tempo qui me pousse
La mélodie ni trop dure ni trop douce
Le son des mots qui fait couler les phrases
Des spectateurs passionnés par le jazz
L'émotion fait de ma gorge une boule
Un frisson de ma peau fait chair de poule
La sensation du concert commencé
Cette impression qu'on ne peut reculer
Puis l'énergie montant de la cadence
Pénètre en moi me fait entrer en transe
Quelques mesures ont tôt fait de prouver
Combien je prend de plaisir à chanter
Je ne cherche
Pas fortune
Mais ma seule envie
Au plus fort de ces moments favoris
C'est de me sentir en vie
pièce de théatre
j'entend des voix
chevalier des arts et lettres
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